L’autrice écrit et illustre le vide laissé par le compagnon félin introuvable. « Les gens qui cherchent leur chat exposent dans la rue. » Entre affichettes pleines d’espoir et phrases un peu désabusées, elle nous rappelle que la solitude n’est pas solitude quand on vit avec un chat. Quand on le perd, la place inoccupée est béante et le cœur infiniment triste. « Les gens qui cherchent leur chat vous collent leur manque. » Alors, ces propriétaires esseulés attendent qu’on les appelle pour leur dire que leur matou est retrouvé. « Les gens qui cherchent leur chat vous remercient. »
J’ai découvert la collection « Les gens » avec Les gens qui likent, et j’apprécie vraiment ce petit format poétique illustré. Ce volume en particulier est tendre, doux-amer, électrique comme la fourrure du chat gorgée de soleil.