La jolie chatte Ribby invite la charmante chienne Duchess à prendre le thé chez elle, lui promettant une tarte rien que pour elle. Duchesse craint, comme la fois précédente, que son hôtesse lui serve un plat qui ne relève pas de son régime alimentaire. « I am dreadfully afraid it will be mouse ! […] I really couldn’t, couldn’t eat mouse pie. And I shall have to eat it, because it is a party. » (p. 14) La petite chienne imagine alors un tour de passe-passe consistant à échanger les tartes dans le four de Ribby. Toutefois, rien ne va se dérouler comme prévu et Duchesse sera prise à son propre jeu.
Les histoires anthropomorphes ont toujours eu beaucoup d’effet sur moi : je me régale de voir des petits animaux vêtus comme des humains et se comportant comme eux. Beatrix Potter leur apporte un charme supplémentaire, ou peut-être est-ce ma nostalgie de l’enfance qui s’exprime : je fonds de tendresse devant cette petite chatte en tablier bien empesé et ce chien à la fourrure lustré qui prend le thé devant une table parfaitement dressée.