Mangas de Wataru Nadatani.
Volume 1 – Volume 2 – Volume 3
Volume 4 – Le quotidien de Kozakura, bouleversé par l’arrivée d’Omusubi, a trouvé un nouvel équilibre. La jeune femme passe toujours beaucoup de temps dans ses jeux vidéo, mais elle en consacre aussi beaucoup à son chaton adorable. « C’est un petit froussard, mais il prend vite confiance ! » (p. 9) Et quand il y a de la place pour un, il y a de la place pour deux… Conseillée par une amie, Kozakura décide d’adopter un deuxième chat, une femelle cette fois-ci, pour tenir compagnie à Omusubi. « Il est temps de lui faire goûter aux joies du multijoueurs ! » (p. 15) Arrive donc Soboro, petite chatte munchkin débordante d’énergie qui trouve vite sa place dans la maison.
J’aime particulièrement les pages où les chats prennent la parole : on relit alors un épisode des pages précédentes, mais à hauteur de moustaches ! Et à voir le calme Omusubi sans cesse dérangé par la nouvelle venue, je ne peux que compatir : ah, les petites sœurs… Les sujets ne changent pas beaucoup d’un volume à l’autre, mais il est drôle d’observer comment animaux et humaine s’influencent mutuellement. « À force de vivre avec des chats qui ne font rien de leur journée… Je finis par me relâcher autant qu’eux ! » (p. 154)
Volume 5 – Kozakura et ses deux chats ont trouvé leur rythme. Pour faciliter le quotidien et pallier ses départs précipités au travail, la jeune femme a investi dans un distributeur de croquettes, pour la plus grande satisfaction de ses félins. « Il est plus ponctuel que Maman ! / Chat c’est sûr ! » (p. 19) Les deux matous se sont apprivoisés et sont désormais très complices. Leurs comportements sont résolument différents, mais un certain mimétisme en fait parfois des copies conformes. Entre deux parties de jeu en solo ou en mode coopératif, Kozakura continue d’alimenter le compte en ligne de Soboro et d’Omusubi : pas de doute, les chats sont les stars d’Internet !
Je reste toujours déconcertée par les réactions très exagérées des personnages : les visages déformés selon la marque de fabrique des mangas me sortent immédiatement de la lecture, mais je suppose que ces représentations sont parfaitement normales pour un·e lecteur·ice japonaise. Ce manga cependant reste tout à fait charmant et c’est un plaisir de retrouver les petites boules de poils.
Volume 6 – Enfin la fin d’année ! Kozakura compte profiter de ses congés pour explorer tous les jeux qui la tentent depuis des mois ! Elle prépare aussi une surprise pour Omusubi et Soboro : pas question qu’elle soit la seule à profiter des fêtes ! Les chatons grandissent et développent un caractère bien à eux. La gameuse ne se lasse pas d’observer ses petits compagnons : elle recharge ses points de vie et booste sa sérotonine dès qu’elle les voit, ce que toute crazy cat person ne peut que comprendre ! « Haha ! Ils sont trop marrants ! Il faut que je prenne une photo ! »
Cette lecture reste un plaisir, mais les situations changent assez peu d’un volume à l’autre. Ce n’est pas exactement répétitif, mais ce n’est jamais surprenant. L’avantage est que ces mangas sont très réconfortants : nous sommes en terrain connu, comme dans un vieux pull déformé, mais si confortable ! Je compte bien finir la lecture de cette série !
Volume 7 – « Waaah ! C’est tout doux et ça sent tout bon ! Comme une douce odeur de printemps ! » (p. 40) Cette exclamation, c’est celle de Kozakura qui a plongé son visage dans le pelage de ses chats ! Tout·e propriétaire de chat le sait, il y a un parfum unique et follement réconfortant dans le poil chaud du ventre de tout félin d’intérieur. On en deviendrait complètement accro si on n’y prenait pas garde… Kozakura découvre aussi les joies du télétravail. Elle est toujours une employée modèle, parfaitement efficace, mais elle peut désormais avancer dans ses jeux en même temps et caresser ses chats à tout moment de la journée. C’est le meilleur de tous les mondes !
L’épisode consacré à l’herbe à chat est très drôle et m’a rappelé ma Bowie : cette minette nonchalante 98 % du temps se transforme en démone dès que je sors cette poudre magique ! Plus qu’un volume et j’aurai tout lu de cette charmante série de mangas.
Volume 8 – « Les chats embêtent toujours leur maître quand il a le plus besoin de se concentrer… Je commence à vous connaître ! » La jeune gameuse a acquis une nouvelle compétence de joueuse : elle sait progresser dans ses jeux vidéo en esquivant les mignonnes attaques de ses compagnons félins ! Mais surtout, elle va devoir réfléchir à ce qui est le plus important dans son quotidien et à ce qu’elle veut préserver.
La série aurait pu être renommée La gameuse et ses chats, au moins sur cet ultime volume en compagnie de Kozakura, Soboro et Omusubi. L’histoire se referme sur une décision lourde de sens pour la jeune héroïne. Puisqu’elle a désormais la responsabilité d’autres vies que la sienne, elle ne peut plus penser en égoïste et elle doit tenir compte des besoins de ses petits chats. C’est une belle conclusion, très pertinente et pleine de joie ! Je m’y retrouve parfaitement, car mes choix de vie dépendent beaucoup du confort que je veux offrir à Bowie : je veux lui aménager le meilleur quotidien possible.