En 1632, l’empereur des Indes, Shah Jahan ordonne la construction du Taj Mahal. Ce superbe édifice en marbre blanc est un mausolée dédié à son épousé adorée, Mumtaz Mahal, morte en couches. L’empereur confie à sa fille, la jeune princesse Jahanara, la supervision des travaux. Elle est l’assistante de l’architecte Ustad Isa. Entre les deux êtres que la construction du sublime monument réunit, l’amour s’épanouit. Mais Jahanara est mariée, et elle est fille d’empereur. Les intrigues de cour se multiplient à mesure que l’empereur se laisse aller au désespoir. Un de ses fils, Aurengzeb, est déterminé à s’emparer du pouvoir, au détriment du prince héritier, Dara, un homme doux passionnée de religion et de science. Quand le fils rebelle monte enfin sur le trône, la vie de Jahanara est bouleversée. Son amant et son enfant lui sont arrachés. Elle choisit son devoir plutôt que son bonheur et reste aux côtés de son père. Seule face à tous, elle s’oppose à son frère, le nouvel empereur, avide de conquêtes, et ennemi juré des Hindoux.
J’ai beaucoup aimé cette fresque sur la construction du Taj Mahal. Je déplore quelques longueurs dans le récit, des répétitions. Mais dans l’ensemble, le roman se lit vite et bien. La magie de l’Orient opère, on se laisse enivrer de parfum et séduire par les concubines des harems décadents.