Romans historiques de Pauline Gill.
Tome 1 : La louve blanche
Iram LeVasseur est la première femme médecin canadienne-française. Depuis la mort de son petit frère en 1883, elle est habitée par la volonté de soigner les enfants du Québec qui, avant 5 ans, ne sont pas acceptés dans les hôpitaux. Après des années d’études et d’acharnement pour se faire reconnaître par le Collège des médecins du Québec, elle fonde l’hôpital Sainte-Justine à Montréal. Son existence est aussi marquée par une autre quête: retrouver sa mère, une cantatrice de talent, disparue alors qu’elle n’avait que 10 ans.
Une narration un peu lourde, des longueurs et trop de répétitions. C’est une biographie romancée, un peu trop romancée… Je lirai la suite par acquit de conscience, mais je n’ai pas été emballée par le premier tome.
Tome 2 : L’indomptable
La suite de l’existence d’Irma Le Vasseur, première femme médecin canadienne-française. Après des années de recherche et de séparation, elle retrouve enfin sa mère Phédora. Trop peu de temps pour elles pour se retrouver, mais les blessures d’enfance d’Irma guérissent. Installée à New York, elle a accepté de rédiger un guide d’hygiène infantile pour le Comité de santé publique de la ville . Auprès de son grand amour, Bob, et de l’épouse de celui-ci, Hélène, qui est aussi sa grande amie, Irma continue son combat pour les enfants pauvres et malades. Quand la guerre éclate en Europe, elle s’embarque pour la Serbie, déterminée à soigner ceux qui en ont besoin. Mais au fond d’elle, toujours le même rêve: ouvrir un hôpital pour les enfants dans sa ville natale, à Montréal.
Ce deuxième tome est largement meilleur que le premier. La narration est moins lourde, les évènements s’enchaînent avec plus de fluidité. Et surtout, l’auteure a cessé de multiplier les répétitions assommantes. Ça se lit avec plaisir.