Roman en portraits de Guy Boivin et Hans-Jürgen Greif.
Marien Boiteau l’a prédit: dans six générations, le nom disparaîtra. Dès lors, les hommes de chaque génération n’ont qu’une obsession: « passer le flambeau », engendrer des fils. Du milieu du 19ème siècle jusqu’en 2006, les choses changent. Les jeunes n’ont plus à cœur de fonder de grandes familles. Les descendants de Marien le Prophète et de Louisa la Sauvagesse connaissent des destins souvent cocasses, parfois malheureux, mais toujours originaux. Le nom des Boiteau se perd peu à peu, entre mères célibataires et bâtards non reconnus. De Montréal à Saint-Hyacinthe, Marien a beaucoup de descendants, mais bien peu portent son nom…
C’est assez sympathique. Les archives de Guy Boivin ont servi de support au texte de Hans-Jürgen Greif. L’histoire de cette famille est véridique, seuls changent le nom et les prénoms. Je me suis parfois un peu perdue dans l’arbre généalogique, notamment en raison des fréquentes analepses et prolepses, mais dans l’ensemble, c’est cohérent et facile et à lire. Et par-dessus tout, c’est très drôle. Il y a des anecdotes vraiment désopilantes: Polycarpe amoureux de sa chèvre, Alicia qui se fait voler le cadavre de sa mère en revenant de vacances, etc.