« La nécessité de ce livre tient dans la considération suivante: que le discours amoureux est aujourd’hui d’une extrême solitude. Ce discours est peut-être parlé par des milliers de sujets […], mais il n’est soutenu par personne. » (p. 5)
Pourquoi faire un résumé imparfait quand l’introduction est si claire ? Le texte présente les états du l’état amoureux au travers du langage qui les sanctionnent. Il y a des jolies réflexions. « Le langage est une peau: je frotte mon langage contre l’autre. Comme si j’avais des mots en guise de doigts, ou des doigts au bout de mes mots. Mon langage tremble de désir. » (p. 87)
J’ai été un peu irritée par la similitude systématiquement pointée entre la figure de l’aimé absent et la réminiscence de l’abandon par la Mère. Freud n’est pas ma tasse de thé.
Pour la première fois depuis longtemps, j’ai picoré dans un livre, je n’ai pris que ce que je voulais. Ça fait du bien de changer de pratique.