Roman graphique de Damien Maric (scénario) et Giancarlo Olivares (dessins).
Résumé : Le 30 juillet 1945, l’USS Indianapolis a été torpillé par un sous-marin japonais. Sur les 1 196 membres d’équipage à bord, 900 hommes durent affronter pendant quatre jours l’hypothermie, la déshydratation et des attaques de requins.
Le récit s’ouvre sur le procès militaire qui fit suite à cette catastrophe maritime. Le capitaine Mc Vay s’est-il rendu coupable de négligence ? « En lisant tout ceci votre Honneur, je me rends bien compte qu’il a tout fait pour sauver sa vie. Mais je suis loin d’imaginer que le capitaine Mc Vay ait tout tenté pour sauver son navire. » Mais peut-être faut-il blâmer des autorités plus haut placées…
Le premier épisode s’achève sur un avion qui survole les naufragés. A-t-il vu les signaux de détresse ? La suite le dira. Mais une phrase sur la couverture laisse présager le pire : Ils étaient 1 196 hommes… seuls 316 ont survécu.
Je n’avais jamais entendu parler de ce naufrage, ni du procès qui a suivi. D’après ce que j’ai pu lire autour de cette bande dessinée, Damien Maric est fasciné par cette histoire depuis qu’il est enfant. Et cela transparaît dans son œuvre qui est extrêmement détaillée et documentée. On retrouve des extraits du témoignage de Woody Eugene James, un des survivants du naufrage, et des cartes nautiques.
USS Indianapolis suit le graphisme classique des comics américains. Le dessin en noir et blanc est très travaillé, notamment les visages ou encore l’architecture du navire. Dommage que le premier épisode ne fasse qu’une trentaine de pages, au format magazine. J’ai hâte de lire les épisodes suivants !