La semaine passée, je vous parlais d’une gourmandise. Ce n’est pas la première fois. Mais je suis sage : les sucreries oui, les caries non. Je ne suis pas loin d’être toquée du dentifrice. Jamais je ne sortirais de chez moi sans m’être colgaté les chromes et jamais je ne coucherais sans avoir nettoyé ma devanture !
La première mention du dentifrice est attestée dans un manuscrit égyptien du quatrième siècle avant Jésus-Christ. Il s’agissait d’un mélange de sel, de poivre, de feuille de menthe et de fleurs d’iris. À travers les époques, les hommes se sont brossés les dents avec des dentifrices secs à base de minéraux réduits en poudre (pierre ponce, sel et alun), de produits animaux écrasés (coquille d’œuf, d’escargot ou de crustacé, corne de cerf, os de sèche et corail), de végétaux séchés et broyés (racines et feuilles). Les dentifrices humides, ou pâtes de dentifrices, ne devinrent populaires qu’après la Première Guerre mondiale.
Alors, billevesée ?