Conte d’hiver

Roman de Mark Helprin.

Dans ce roman, vous trouverez :

  • New York en hiver,
  • Un étalon blanc qui court si vite qu’il s’envole,
  • Peter Lake, cambrioleur amoureux,
  • Pearly Soames et sa bande de gangsters,
  • Un gâte-sauce tatoueur,
  • Une étrange communauté qui vit dans les marais,
  • Beverly, jeune beauté aux cils si longs qu’il lui faut des lunettes spéciales,
  • De la neige et du vent,
  • Un froid à briser les arbres et les cœurs,
  • Un mur de brouillard,
  • Des bateaux et des hommes qui surgissent des nuages,
  • Une femme qui collectionne les mots et qui parle à un coq,
  • Un plateau en or,
  • Des amours flamboyantes,
  • Un homme qui cherche une ville parfaitement juste,
  • Un train pris dans la glace,
  • Un incendie qui pourrait brûler la mer,
  • L’affrontement du soleil et de la baleine, ou de deux journaux si vous préférez,
  • Un amour qui transcende le temps,
  • L’arrivée du nouveau millénaire,
  • Des réalités imperceptibles et des rêves qui prennent forme.

Il serait dommage, voire criminel de dévoiler les tenants et les aboutissants de ce très beau roman. « Vous saurez exactement qui vous êtes et pour toujours, en découvrant qui vous aimiez. » (p. 680) De page en page, on découvre une fantasmagorie amoureuse qui se joue de la mort, un portrait de New York si précis que la ville est davantage un être vivant qu’un décor, et une profonde interrogation sur le temps et ses frontières. Les personnages sont nombreux et aucun n’est le héros, de même que les époques se succèdent et, finalement, se confondent. Écrit en 1983, traduit en français en 1987 et republié en 2014, ce roman reste étonnamment moderne dans sa composition et son propos. Je vous laisse sur quelques très beaux extraits de cette pépite littéraire.

« Les vertus restent intactes et incorruptibles. Elles sont une récompense en elles-mêmes, un rempart qui nous sert à protéger notre vision du beau. Elles nous donnent la force nécessaire pour supporter sans flancher les tempêtes qui nous assaillent lorsque nous partons à la recherche de Dieu. » (p. 284)

« La ville, parfaitement juste, ne pouvait émerger de ruines dégoutantes, ni sortir du ventre d’une civilisation industrielle corrompue, ni se former autour du cœur d’une ville assourdissante et inhumaine, entièrement grise, à l’image des machines. Elle ne pouvait prendre son essor à partir de clochers couverts de suie, ni de fleuves chargés de glace, ni d’avenues sans fin aux immeubles vétustes, construits au hasard. » (p. 335)

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