Parti d’Angleterre en 1787, le navire « La Bounty » fait route vers l’océan Indien. Mené par le capitaine Bligh, l’équipage supporte de moins en moins la dureté de celui-ci. En 1789, le second, Fletcher Christian, prend la tête d’une mutinerie. « Le plus terrible des capitaines n’est pas bien redoutable quand on sait s’y prendre. » (p. 11) Lancé dans une chaloupe avec quelques vivres et une partie de l’équipage qui lui est restée fidèle, le capitaine est abandonné à son sort en pleine mer. Après un terrible voyage, les débarqués parviennent à regagner l’Angleterre pendant que les mutins débarquent pour partie à Tahiti et pour partie sur l’île Pitcairn. Certains seront retrouvés et jugés, d’autres disparaîtront jusqu’à ce qu’un bateau accoste sur l’île Pitcairn et rencontre les fils des révoltés, issus de mariages avec la population locale.
Ce texte très court se présente comme une chronique, à la fois récit de voyage et journal de bord. Peu de chose à dire sur cette histoire tirée d’un fait réel. J’ai largement préféré les versions cinématographiques avec Marlon Brando et Mel Gibson dans le rôle de Fletcher Christian.