Catalogue d’exposition coordonné par Victoria Broackes et Geoffrey Marsh.
J’ai déambulé pendant pas loin de 3 heures dans la magnifique exposition abritée par la Philharmonie de Paris en 2015. En fin de visite, c’était une évidence, il me fallait le catalogue. Mais voilà, le système de paiement par carte était hors service ce jour-là et je n’ai jamais de liquide sur moi… J’étais donc repartie les mains vides et je n’ai jamais eu le temps de revenir pour me procurer le magnifique ouvrage. Cinq ans après, pour mon anniversaire, je me suis offert la merveille et elle valait largement l’attente !
Ce catalogue est un beau livre et même une œuvre d’art à lui seul. La mise en page est une scénographie de papier. À tourner les pages, je me revoyais dans l’exposition, face aux fabuleux costumes créés par Kansai Yamamoto, Natasha Korniloff, Gorgio Armani, Freddie Buretti ou encore Alexander McQueen.
David Bowie est une icône, au sens étymologique. Grâce au fonds The David Bowie Archive, j’ai découvert des photos que je n’ai pas le souvenir d’avoir vues ailleurs, qu’elles soient personnelles ou artistiques. Toutes montrent la puissance de Bowie en tant qu’image, représentation et reflet des époques qu’il a traversées. « Ce livre tente de mesurer l’importance plus large de l’impact de Bowie sur notre vie culturelle. » (p. 17) L’artiste a eu sa place dans toutes les révolutions culturelles des décennies qu’il a vécues, jamais suiveur, toujours connecté aux réalités nouvelles, et souvent précurseur.
Je ne vais pas une nouvelle fois vous faire l’article sur David Bowie. J’admire l’artiste qu’il était et je ne me lasse jamais de le découvrir encore et encore.