Essai de Raymond Depardon. Avant-propos de François Soulages.
Quatrième de couverture – Le 23 avril 2003, Raymond Depardon présentait librement, pour les membres du Collège iconique de l’INA, les fils entremêlés de son enfance, de son « errance » et de son œuvre. Le présent ouvrage reproduit cette parole vive qui, aux questions posées, répond par des souvenirs qui sont autant de problèmes à travailler. « Depardon crée des images fortes », analyse dans sa préface François Soulages, qui présida la séance : fortes d’un rapport singulier à l’espace, au temps et à l’écrit. Fortes, aussi, de l’audience formidable que leur ont donnée les médias, comme le montre la cartographie inédite de la présence de cette œuvre multiforme – du film documentaire au spot publicitaire – à la radio et à la télévision. En contrepoint de cette lumière et de ce bruit médiatiques, le Collège iconique propose un lieu de parole plus intime, une autre manière pour Raymond Depardon d’exposer son travail « avec/sur » les images.
Je ne peux pas résumer ce texte. Raymond Depardon se raconte, son enfance paysanne, sa jeunesse, ses voyages, sa formation, son œuvre et son travail de photographe, journaliste et cinéaste. Il est question de l’acte créateur en photographie, de l’errance à la recherche du sens et du sujet, et sans doute de soi. « Depardon comprend et expérimente alors la photographie comme l’art et le jeu avec le temps, non pas tant parce qu’elle restituerait le passé, mais parce qu’elle est la preuve et l’épreuve que le présent est un don, un don unique, un présent royal. »
C’est un texte très riche et passionnant, mais clairement trop technique et pointu pour moi qui ne connait quasiment rien à la photographie.
Ouvrage lu dans le cadre du Prix « Écrire la photographie » organisé par la librairie lilloise Place Ronde.