Album de Steve Richardson, illustré par Chris Dunn.
Les grandes vacances sont terminées. Le jour de la rentrée, plusieurs amis se lancent un défi : construire la plus belle des cabanes. Eddy Écureuil, aidé de son papa, est certain de gagner. Louis Loutre est moins confiant, mais il se lance aussi dans le concours. Et Léa Lapin ? Elle a une grande idée, une très belle idée, mais il lui faut du temps et de l’aide pour la réaliser. Elle est convaincue de remporter le concours, mais il faut que son projet reste secret. « Au centre d’une clairière se dressait un arbre majestueux. C’était celui que j’avais finalement choisi pour la construction de ma cabane, un très vieux chêne qui avait l’air d’atteindre les nuages avec ses branches. » (p. 19) Et finalement, la cabane que construit Léa dépasse le simple enjeu du concours entre écoliers.
Quel rêve que cette cabane gigantesque ! On y trouve une piscine, un restaurant, une piscine à balles, une salle de jeu, une salle télé, des chambres, une bibliothèque, un cinéma et des pièces secrètes. L’immense construction de Léa Lapin est la preuve que la générosité désintéressée mérite d’être récompensée, et cela se traduit également par les remerciements très émouvants de l’auteur en fin d’album. Évidemment, les dessins de Chris Dunn sont superbes et largement déclinés en affiches : j’en ai d’ailleurs une dans ma chambre, offerte par un ami qui sait ce que j’aime. J’ai regardé avec fascination les plans détaillés de cette cabane idéale, et j’envie beaucoup la chambre où Léa Lapin se blottit pour lire en regardant la neige tomber !