Manga de Kaoru Mori.
Dans les steppes d’Asie centrale, Karluk et Azher chassent ensemble. Avec son beau-frère, le tout jeune homme n’apprend pas le maniement de l’arc et la fauconnerie équestre pour le simple plaisir de chasser avec son épouse. « Je veux surtout devenir fort ! Pour qu’en cas de coup dur, je ne sois pas contraint de rester les bras croisés ! » (p.23) À l’approche de l’hiver, le village se prépare, engrange ses réserves et privilégie les longues heures auprès du foyer aux activités de plein air. Ailleurs, Henry Smith poursuit son chemin vers Ankara alors que les tensions avec la Russie vont croissant. L’explorateur britannique retrouve un vieil ami, Hawkins, qui le presse de rentrer en Angleterre. « Tu crois qu’en plein conflit, les gens feront la différence entre un Anglais et un Russe ? » (p. 165) Et au moment où Henry Smith se prépare à reprendre la route, il retrouve Talas, la jeune veuve qui l’avait tant charmé.
Une fois encore, j’apprécie de suivre le personnage de ce jeune Anglais un peu perdu : il est le prétexte à la présentation des coutumes et modes de vie qu’il découvre. Le procédé narratif est efficace, et même s’il est éculé, il est pertinent. En outre, j’aime le fait de passer d’un lieu à un autre et de côtoyer divers groupes de personnages.
La suite au prochain billet !