Manga de Kaoru Mori.
Le premier chapitre nous fait retrouver Anis et Shirin, heureuses de leur vie partagée dans la même maison. Mais le reste de ce tome nous ramène auprès d’Amir et Karluk, et surtout auprès de Pariya, cette jeune fille au caractère explosif qui craint tant de ne pas trouver d’époux. Après l’attaque du village par des bandits, la famille de Pariya a tout perdu, notamment le trousseau de la jeune fille, constitué depuis son enfance. Tout projet de mariage est donc suspendu tant que Pariya n’aura pas brodé, à nouveau, des dizaines de pièces de linge. Mais la broderie n’est pas du goût de cet ouragan aux longues tresses. Et même si les négociations commencent avec la famille d’un prétendant, Pariya reste anxieuse. « Il a des doutes, c’est évident. Ce n’est qu’une question de temps avant que ses illusions volent en éclats ! » (p. 167) Quand elle se compare à Kamola, une adolescente qui semble parfaitement accomplie, Pariya doute encore plus. Sera-t-elle à la hauteur d’un époux, elle qui croit ne posséder aucune qualité ?
Cette jeune Pariya a toute ma sympathie ! Son tempérament lui joue souvent des mauvais tours, mais elle a un vrai bon fond et l’envie de s’améliorer. J’apprécie surtout qu’elle ne soit pas une potentielle fiancée douce et pleine de rêves un peu niais. Plus je progresse dans cette série de mangas, plus je prends plaisir à suivre des femmes très différentes et pleines de vie. Dans l’appendice final, l’autrice parle de son voyage en Asie centrale et détaille ses sources d’inspiration. Le volume s’est peu attaché à Azher, le frère d’Amir, désormais après la tête du clan Hargal après la mort de leur père dans l’affrontement contre le clan Berdan. J’ai hâte de le retrouver pour suivre davantage la vie nomade de ce clan qui a tout perdu.