Manga de Kaoru Mori.
Ce volume s’ouvre sur le rapport des personnages aux animaux, mais il surtout consacré à Pariya, encore une fois. La jeune fille comprend qu’elle doit apprendre à s’exprimer et à moins paniquer afin de garder son calme. Les négociations se poursuivent entre ses parents et ceux d’Umar, un jeune garçon qu’elle souhaite vraiment apprendre à connaître. « Tant que je me marie, je suis contente. Mais si c’est avec lui, c’est encore mieux. » (p. 34) Les deux jeunes promis sont maladroits et timides, mais tout tend à prouver qu’ils sont faits pour s’entendre ! Pariya poursuit la (re)confection de son trousseau, en apprenant à apprécier le travail de broderie et les discussions avec des filles de son âge. La petite troupe d’adolescentes exerce une influence positive sur l’explosive Pariya, ce qui lui permet de mieux gérer son impatience. « Les noces n’auront pas lieu tant que tu n’auras pas fini. » (p. 193) Ailleurs dans le village, à sa demande, Amir apprend à Karluk, son jeune époux, de tirer à l’arc. Ce mariage non encore consommé est toutefois une relation pleine de tendresse.
Avec 4 chroniques de blog à la suite sur cette série de manga, vous aurez compris que je ne me lasse pas de cet univers et de ces personnages. L’autrice-dessinatrice reproduit à nouveau de magnifiques motifs de broderies ou d’artisanat, donc j’en prends aussi plein les mirettes, pour mon plus grand plaisir !