Quatrième de couverture – Shirou est un jeune homme qui ne désire qu’une chose : réussir à caresser un lapin. Malheureusement, son visage sombre et inamical les fait tous fuir. Un jour, il rencontre l’animal de ses rêves dans un parc, mais ce dernier est vite récupéré par son propriétaire, qui s’avère travailler dans un bar à lapins. Persuadé que cette rencontre est un signe du destin, Shirou va chercher à revoir le jeune homme…
J’ai lu ce texte parce que LAPIN en couverture et en titre. La bestiole est évidemment une merveille de choupitude : « Le corps si rebondi… Les prunelles si rondes… Les oreilles tombantes… et petit nez qui frémit !! Il est tout doux. » Bref, je me suis régalé les yeux avec le lapin. La romance entre les deux jeunes hommes est mignonne, avec une certaine délicatesse et une vraie attention au consentement et à la communication.
SAUF QUE… c’était la première histoire ! La deuxième histoire de cet ouvrage décrit une relation très toxique, avec une négation totale du consentement et une perversité qui m’ont franchement mise en colère. Pour avoir vécu une relation amoureuse d’emprise et de violence psychologique, je ne comprends pas qu’on fasse de ce sujet une œuvre de fiction.
Je ne connaissais pas le genre du yaoi, aussi appelé boy’s love, à savoir des fictions présentant des relations sentimentales et sexuelles entre personnages masculins. Je me moque bien de savoir à quel genre appartiennent les protagonistes des histoires que je lis : toutes les sexualités sont belles et légitimes, du moment qu’elles respectent le consentement. Ma première incursion, par hasard, dans le yaoi sera probablement la dernière. Tomber sans avertissement sur des relations toxiques, non merci ! Bref, Lili, arrête de courir après tous les lapins que tu croises !!!