
Recueil de nouvelles de Ted Chiang.
Des mineurs creusent la voûte du ciel. Une hormone nouvelle développe l’intelligence dans des proportions inquiétantes. Une mathématicienne remet en question les axiomes de l’arithmétique. Une linguiste échange avec des extraterrestres et découvre un nouveau rapport au temps. Un scientifique tente de sauver l’humanité avec des automates. La science métahumaine bouleverse le savoir et divise les humains. Les visitations des anges causent miracles et malheurs sur terre. Un dispositif efface l’importance de l’apparence physique dans les relations humaines.
Dans ses huit nouvelles, l’auteur mobilise le langage, l’écriture, les sciences, les arts, le temps et la foi. Cela constitue le grand tout du savoir, infiniment composite et continuellement transformé. « Il leur dirait la forme du monde. » (p. 38) J’ai lu avec plaisir le texte qui a inspiré le film Premier contact et j’ai trouvé dans certaines histoires des ressemblances évidentes avec la série Black Mirror. Avec humanisme, Ted Chiang s’émerveille des progrès technologiques, tout en mettant en garde ses lecteur·ices : tout ce qui brille n’est pas d’or…
La couverture est superbe !
Je ne suis pas persuadée, en revanche, que les nouvelles me plaisent.
Il faut aimer la SF très sérieuse et profondément référencée.