Recueil de nouvelles de Margaret Atwood.
Dans ces dix nouvelles, vous trouverez :
- Le souvenir d’un camp d’été sur une île,
- Une vengeance amoureuse,
- Un mauvais poète et une vraie poétesse,
- L’admiration d’une femme pour son amant plus âgé,
- La disparition d’une adolescente dans un camp d’été,
- La réussite d’une jeune femme qui irrite son ancien mentor,
- La décongélation d’un homme mort depuis 150 ans,
- Des femmes battues et des femmes qui essaient de vivre libres,
- Trois sœurs et le mari de l’une d’elles,
- Une journée dans la vie d’un couple d’âge moyen.
Attention, ces histoires ne dispensent pas joie et bonne humeur ! Margaret Atwood présente des vies médiocres, parfois pathétiques, des désillusions amères et des avenirs moroses. Tout passe et tout lasse sous sa plume. Chacun à leur manière, les protagonistes essaient de prendre leur revanche sur le passé, sur la jeunesse qui se défile, sur les espoirs déçus. « Il n’avait pas envie de son corps. Ce qu’il voulait, c’était être transformé par elle en quelque chose qu’il n’était pas. » (p. 101) L’autrice canadienne dépeint à merveille la triste condition humaine, tout en manifestant une tendresse lucide envers ses personnages. En moins grinçant, ce recueil m’a beaucoup rappelé Inhumaines de mon cher Philippe Claudel.