Recueil de nouvelles d’Elliot Perlman.
Neuf histoires où l’amour est le moteur de toutes choses. Il y a cet amant qui sait que sa maîtresse ne divorcera jamais. Il y a cet étudiant trop sensible qui n’arrive pas à combler son manque affectif. Il y a ce poète qui devient fermier, sans l’avoir vraiment décidé. Il y a cette femme qui assiste au procès de l’assassin de son époux. Il y a ce détective sans client, sans but. Il y a ce petit garçon qui utilise les canettes de bière vidées par son père pour construire un dinosaure. Il y a cet homme après la première nuit avec une inconnue. Il y a cette émigrée qui cherche son frère, entre souvenirs et temps présent. Tous ces destins évoluent dans l’Australie du XXI° siècle, à Melbourne, grande ville sans visage.
Mouais mouais mouais… Après avoir entendu des kilomètres de louanges sur ce livre, j’ai été très déçue. Je ne sais pas si la traduction est responsable de la déplorable qualité du texte, mais mon sentiment au sortir de cette lecture est très négatif. Il y a des passages fabuleux: pendant quelques paragraphes, j’étais prise dans une envolée superbe de sentiments. Puis le désastre, une narration plombée, une langue barbante et des personnages beaucoup trop caricaturaux pour être attachants. Une seule nouvelle se détache un peu du lot, La doctrine de la Hong Kong Fir. Co. Le questionnement sur l’amour et ses raisons est très bien construit, et j’y ai retrouvé certaines de mes interrogations. Moi qui suis tellement friande de nouvelles, je reste frustrée par celles de cet auteur dont on m’avait dit tant de bien.