Bande dessinée de Patrick McDonnell.
Earl est un chien, Mooch est un chat : ces deux-là sont copains comme cochons. Leurs maîtres, un peu moins. Earl adore son maître, son Ozzie comme il l’appelle. Mooch, ce qu’il aime, c’est surtout manger et trouver un coin où piquer un roupillon. S’il devait avoir une devise, ce serait : « Là où il y a des genoux, il y a de l’espoir. » (p. 63)
Les deux animaux de compagnie passent leur temps ensemble dans le jardin à écouter les oiseaux chanter ou à se promener. Ils aiment aussi la charcuterie de Butchie, même si rien ne tombe jamais de l’étal, à leur grand désarroi et en dépit de leurs manigances.
Earl et Mooch sont de vrais copains, parfois un peu potaches, mais toujours fidèles. Mooch est cynique, Earl a des goûts simples. Ils font la paire et ils n’aiment pas rester éloignés trop longtemps l’un de l’autre, au point de courir après la première silhouette vaguement ressemblante. « La vie pue. / Beeuh, Earl ! C’est quoi cette odeur !? / J’ai été agressé par un putois. […] / Les putois ! Je les hais ! Ils puent… Ils sont idiots… ! Comment as-tu pu seulement t’en approcher !? / J’ai cru que c’était toi… / Il était mignon, c’est ça ? » (p. 19)
Sous la forme de strips ou de pages entières, c’est avec un plaisir immense que j’ai découvert ce mignon cabot et ce matou filou. L’humour de cette bande dessinée rappelle celui de la série Calvin et Hobbes : c’est à la fois tendre, grave et loufoque. Voilà une série d’albums que je recommande aux jeunes lecteurs et aux amateurs d’humour canin et félin !