Dune, tome 1

Roman de Frank Herbert.

Il y a tant de personnages (non pas que ça me dérange) et tant à dire que je préfère éviter de tout dévoiler. Voici la quatrième de couverture de mon édition.

Sur Dune, la planète des sables, germe l’épice qui donne longévité et prescience. À cause de l’épice, tout l’empire galactique du Padishah Shaddam IV tourne autour de Dune, âprement convoitée par les nobles maisons du Landsraad et la Guilde des Navigateurs. Leto Atreides, duc et cousin de l’Empereur, a reçu Dune en fief. Pour peu de temps. En 10191, il meurt assassiné. Mais son fils Paul, avec sa mère, trouve asile dans les repaires du peuple Fremen, indompté, invaincu, la lie de Dune pour certains, le sel de la terre pour d’autres. Paul grandit dans le désert et forge l’arme de sa vengeance. Mais ne va-t-il pas dépasser son but, lancer les légions Fremen en une incroyable croisade. Il a, dit-on, le pouvoir le connaître l’avenir. Aura-t-il celui de l’éviter ?

En exergue de chaque chapitre se trouvent des extraits de textes relatant l’histoire passée et future de Paul et de sa famille. Dès le début, les prétéritions ne laissent aucun doute sur ce qui va suivre, à savoir la mort de Leto et la destinée de Paul. Il est question de pouvoir, de trahison, de connaissance, d’accomplissement et de vengeance, thèmes millénaires quand il est question d’affrontements entre grandes familles.

La mortelle rivalité entre les Atreides et les Harkonnens ; la perfide Arrakis, également appelée Dune ; l’épice si convoitée ; la prophétie de la venue du Kwisatz Haderach ; les vers de sable ; les mystérieux Fremen… Tout cela est bien loin d’être inintéressant, au contraire. Au début de ma lecture, j’avais l’impression de m’ennuyer, mais ce n’était pas vraiment cela. Frank Herbert a créé un univers complet, avec un vocabulaire nouveau et une mythologie propre. Hélas, en matière de mythologie, je suis une indécrottable lectrice des textes antiques du monde entier. Si Dune reprend pour bonne part des thèmes et des références de ce riche substrat intertextuel, il n’a pas réussi à me fasciner comme le font les légendes égyptiennes, incas ou nordiques. Oui, je sais, Dune est un classique du genre, voire une référence. Ça ne m’a pas déplu, mais ça ne m’a pas transportée pour autant. Alors, pour le moment, je n’ai pas envie de lire le deuxième tome de ce roman.

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