Bande dessinée de Stan Sakai.
Miyamoto Usagi chemine avec Jotaro, le jeune fils de son amie d’enfance. L’enfant est apprenti samouraï après du maître Katsuichi et aussi impétueux que l’était celui qu’il appelle son oncle. « Ça sert à quoi d’être un excellent épéiste si tu ne te bats pas ? / Si tu es excellent, tu n’as pas besoin de te battre. » (p. 8) Le ronin et le garçon croisent Chizu, l’ancienne cheffe des ninjas neko, désormais traquée par son clan, mais aussi la rusée Kitsune et sa petite apprentie. Les ennuis commencent vraiment quand ils rencontrent Sasuké, le traqueur de démons, qui a maille à partir avec un artiste sinistre qui fait jaillir de son encrier maléfique les créatures les plus abominables. « Le karma nous a mis sur la même route, Usagi. C’est ton destin de m’aider. » (p. 139)
Auprès de Miyamoto, Jotaro apprend la patience, l’humilité, l’obéissance et la simplicité et comprend qu’un vrai samouraï ne se préoccupe pas de la gloire inutile. La ressemblance entre l’adulte et l’enfant est si frappante que personne ne s’y trompe, mais le lapin samouraï est-il prêt à la révéler et à l’assumer ? Évidemment, je me rue sans attendre sur l’album suivant !