Je n’aime pas la mayonnaise, mais ça ne m’empêche pas de m’interroger sur son étymologie. Attention, fouillis ! Voilà ce que dit Wikipedia. Je ne reformule même pas !
La première acception du mot apparaissant en 1806. Il pourrait venir de Mahon, capitale de Minorque dans les Baléares, Espagne, occupée par les Anglais et conquise par le maréchal de Richelieu en 1756. Son cuisinier lui aurait présenté cette sauce, baptisée « la mahonnaise », fabriquée avec les deux seuls ingrédients dont il disposait : œuf et huile. Néanmoins, cette sauce commençait à être décrite un peu avant cet évènement.
Une autre hypothèse repose, d’après Carême, sur un dérivé de magnonaise (du verbe magner ou manier) ou, d’après Prosper Montagné, de moyeunaise (ou moyennaise ), basé sur moyeu(x) (ou moyen) qui signifie jaune d’œuf en vieux français. On a pu aussi proposer de rattacher le mot à l’ancien verbe mailler signifiant « battre ».
Joseph Fabre affirme, pour sa part, que mayonnaise est une altération du mot magnonnaise, dérivé de Magnon (Lot-et-Garonne) et qu’un cuisinier de Magnon l’aurait vulgarisée d’abord dans le Midi ; il note que cette sauce a été nommée indifféremment mahonnaise, bayonnaise et mayonnaise.
La ville française deBayonne (sauce « à la Bayonnaise ») aurait également pu donner son nom à ce type de sauce par déformation orthographique. Cette forme semblerait être confirmée par le fait qu’il n’existe pas de trace écrite de la sauce « à la mayonnaise » avant le début du XIXe siècle, donc longtemps après la prise de la ville de Mahon.
Une hypothèse, plus controversée, et émise par le linguiste et historien Nicolas Lepreux, suggère que la mayonnaise proviendrait de la région de Mayenne, et que le « e » se serait mué en « o » au fil du temps : l’histoire apocryphe raconte que le duc de Mayenne aurait trop abusé la veille de la bataille d’Arques de poulets assaisonnés d’une sauce remarquable, si bien que le lendemain il tomba de cheval et perdit la bataille.
Alors, billevesée ?