Après un accident dans le moulin, le chat du meunier doit porter une carapace de tortue pour guérir. Mais il est incapable de rester en place. « Très vite, il devient la tortue la plus rapide du monde, terrorisant rats et souris, mulots et musaraignes. » (p. 9) Arrivent des pluies torrentielles et les champs sont inondés. Le pauvre matou manque de se noyer, mais aidé par une souris, il retrouve le moulin. Même s’il est déglingué, étiré, tordu et bossu, ce matou miteux reste le cher animal de son maître le meunier.
Avant de lire l’album, je trouvais le titre très drôle. J’imaginais un chat de gouttière efflanqué et attachant. Ici, le pauvre animal est bien éprouvé, presque martyrisé et supplicié. Et les dessins me semblent un peu trop effrayants pour un album jeunesse. Ou alors ça vient de moi qui ne supporte pas de voir un animal souffrir…