Edward Wilkins a hérité de son père une affaire d’attorney florissante. Hélas, il aime les belles choses et aspire à se faire un nom dans le monde, et ses revenus sont loin de couvrir son train de vie. « Il envisageait avec une souveraine déplaisance la nécessité d’approfondir en détail l’état actuel de ses ressources pécuniaires. » (p. 37) À la mort de son épouse, il s’est rapproché de sa fille Ellenor pour laquelle il a développé une affection profonde. C’est donc avec dépit qu’il envisage le mariage de son enfant, d’autant plus que la famille du prétendant, Ralph Corbet, espère une dot conséquente. Et voilà que lors d’une fatale nuit de mai, un évènement tragique se passe sous le toit de Wilkins. Témoin de la faute de son père, Ellenor doute de pouvoir épouser son fiancé, même après la mort de Wilkins. Que va-t-il advenir de la jeune fille et de ses espoirs matrimoniaux ?
Je suis assez déçue par cette nouvelle dont le ressort tragique se tend sans jamais se relâcher : c’est profondément frustrant. Je retiens tout de même le beau portrait qui est fait de Dixon, le domestique complice et dévoué. Après plusieurs textes d’Elizabeth Gaskell, je vais me laisser un peu de temps avant de revenir à son œuvre, peut-être vers ses textes plus conséquents, comme ses romans.