En 1792, la famille Kellaway quitte son petit village du Dorset pour s’installer à Londres. Le père, Thomas, a accepté l’invitation de Philip Astley, patron de cirque, et espère pouvoir développer sa menuiserie dans la capitale. Anne, son épouse, espère échapper à un douloureux souvenir tandis que Jem et Maisie, les enfants du couple, sont ébahis devant l’immensité de la ville. La jeune Maggie Butterfield leur sert de guide et les deux adolescents perdent peu à peu leur innocence de campagnards et d’enfants. « Comment des événements survenus en France peuvent-ils la prier de son salaire ? » (p. 252)
Pas mauvais, mais pas top. En voilà une analyse littéraire de qualité… Mais je ne sais pas trop quoi dire d’autre de ce roman. Les jeunes protagonistes sont touchants et attachants, surtout Maggie, délurée et déterminée. Mais la présence de William Blake et les rumeurs venues de France sur la décapitation du roi me semblent ajoutées au forceps pour ancrer dans le réel une histoire qui n’en avait pas besoin. L’innocence est loin d’être le meilleur roman de Tracy Chevalier.