Peter Pan

Conte de James M. Barrie.

M. et Mme Darling sont les heureux parents de Wendy, John et Michael. Sous la bonne garde de Nana, la chienne nounou, les enfants grandissent comme tous les enfants, en faisant des rêves et en imaginant des mondes merveilleux. Et voilà qu’un soir, l’imaginaire frappe à la fenêtre de la chambre des enfants. Voilà Peter Pan et la fée Clochette qui viennent les chercher. Le jeune Peter a refusé de grandir et s’est enfui au pays imaginaire où le rejoignent régulièrement des garçons perdus. Peter Pan et les garçons sont heureux de leur vie sans adultes, mais ils aimeraient bien avoir une maman qui s’occuperait d’eux et leur raconterait des histoires. Wendy devient cette petite maman et tout pourrait être merveilleux si l’infâme capitaine Crochet ne cherchait pas à avoir la peau de Peter Pan. Et puis, Wendy et ses frères aimeraient bien revoir leurs parents, restés à Londres et désespérés d’avoir perdu leurs enfants.

Ce conte est un classique des histoires enfantines. Je connaissais le dessin animé de Walt Disney et je suis très surprise de constater que, pour une fois, la machine américaine a respecté presque intégralement le texte original. Ce dernier est peut-être plus véhément quand il s’agit de montrer l’égoïsme de Peter Pan et son refus farouche de devenir un adulte. J’aime cette histoire qui est un hymne aux mamans et qui insiste sur l’importance des mères dans le cœur et sur la vie des enfants, même les plus butés et les plus polissons.

Un bémol toutefois : au pays imaginaire, Wendy joue à la maman en s’occupant seule d’une bande de gamins braillards et indisciplinés. Peter Pan se veut le chef de cette remuante marmaille, mais il ne veut en aucun cas occuper la place du père et exige d’être traité par la petite fille comme un enfant. Et Wendy, bonne poire, se plie à ses exigences capricieuses et assume la tenue du ménage. Voilà comment l’auteur présente la vie de Wendy. « Je suppose que Wendy devait trouver son séjour particulièrement enchanteur, car sa turbulente famille lui donnait fort à faire. Elle n’avait même pas le temps de monter prendre le frais, sinon le soir et encore, avec une chaussette à la main. » (p. 60) Ainsi, que l’on soit dans le monde réel ou au pays des rêves, la place des femmes est toujours la même et elle est forcément épanouissante…

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