Le grand lion et le petit lapin

Conte adapté par Sylvain Alzial. Illustrations de Nicolas Duffaut. À paraître le 10 juin.

Un terrible lion sème la terreur dans la forêt et les autres animaux n’osent plus sortir de leurs abris. Pour calmer la bête, les animaux décident d’offrir un des leurs en offrande chaque matin, en échange de journées paisibles, sans danger et sans peur. « Voilà une proposition fort alléchante, Sanglier, que j’accepte à une seule condition : si jamais tu me mens, je vous mangerai tous ! » À la courte paille, c’est un petit lapin que le sort désigne. Loin d’être effrayé, le petit animal a une idée pour débarrasser la forêt du lion. Piquant sa vanité, le lapin met le lion en fâcheuse posture. La situation est inversée : les animaux de la forêt n’ont plus à avoir peur du grand fauve qui, penaud, se repent de ses cruautés passées et promet d’être un roi juste et bon.

Tiré du Kalîla et Dimna, recueil indien traditionnel qui a inspiré quelques-unes de ses fables à Jean de La Fontaine, ce conte a tout pour devenir un classique de la littérature jeunesse. Il n’y a pas de tyran qui ne se renverse et la force physique ne l’emporte pas toujours face à la force de l’intelligence. Les illustrations sont très modernes tout en conservant un je-ne-sais-quoi de suranné qui éveille la nostalgie des premières lectures. Et un petit lapin qui devient un héros, ça ne pouvait que me plaire.

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