Pas de révélation fracassante aujourd’hui.
L’aumônière est la bourse que l’on portait à la ceinture et qui servait à faire l’aumône. Le temps et la mode passant, elle est devenue un accessoire d’apparat, changeant de taille et d’objet.
Si je parle de ça en ce dimanche frileux, ce n’est pour culpabiliser personne. Chacun fait selon ses moyens et sa conscience.
C’est juste que, au gré de mes déplacements dans Paris et sa région, je vois de plus en plus de personnes sans abri, dormant à même le sol. SDF français ou migrants, pour moi, c’est du pareil au même, pas de distingo : ce sont des êtres humains en très grande précarité auxquels je regrette, souvent avec honte et une immense conscience de ma chance sociale, de ne pas pouvoir donner plus, plus souvent.
Ce n’est pourtant pas grand-chose, une pièce, un sandwich, un sourire.
Alors, billevesée ?