Mon lapin patate

Album de Christine Rissey.

Pour ses 6 ans, le jeune narrateur espère recevoir un lapin nain. « Moi, je rêve d’un lapin nain rikiki, depuis que je suis tout petit. Un lapin gros comme une pomme, pas plus, que je pourrais cacher dans ma poche pour aller faire du bicloune avec les copains. Un lapin nain mini, pas plus gros qu’un kiwi qui pourrait dormir sous mon oreiller et chanter du blues pour me bercer. Un lapin tellement super que même le père Noël voudrait l’adopter. »

Mais dans la fameuse boîte tant attendue, c’est une autre sorte de lapin qu’il découvre : un lapin patate un peu moins mignon que ce dont il rêvait. Quelle tristesse et quelle colère ! Le petit garçon est tellement furieux ! Son chagrin semble inconsolable. « Pendant que je pleurais, j’ai senti Patate venir se coller contre moi. Il ne faisait rien, il était juste là, il était tout chaud et vraiment doux, ses moustaches m’ont chatouillé le nez, ça m’a aidé à arrêter de pleurer » Ce n’est peut-être pas le lapin le plus mignon du monde, mais après tout, c’est un lapin et il sera un super copain !

Gros coup de cœur pour cet album aux dessins enfantins et aux grands coups de crayon qui apprend au jeune lecteur que l’apparence n’est pas le plus important. Il vaut mieux se laisser la chance d’être surpris par l’autre et l’accepter pour ce qu’il est, et non pour ce qu’il pourrait être ou ce qu’on aurait voulu qu’il soit. La tolérance, ça s’apprend dès le plus jeune âge. Cet album est mignon, drôle et touchant et il parle d’un lapin : je n’en demande pas plus !

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