La tristesse des éléphants

Roman de Jodi Picoult.

Quatrième de couverture : La mère de Jenna, Alice, a disparu lorsque celle-ci n’avait que trois ans. Aujourd’hui, elle en a treize et est bien décidée à retrouver sa trace. Elle n’a qu’une certitude : jamais sa mère ne l’aurait abandonnée. Jenna se met à relire le journal de bord d’Alice, une scientifique qui étudiait le deuil chez les éléphants. Pour progresser dans sa quête, elle s’adjoint les services de Serenity Jones, une voyante qui prétend être en lien avec l’au-delà, et de Virgil Stanhope, l’inspecteur qui avait suivi l’enquête à l’époque.

Abandon page 150 sur 425. La sauce n’a pas pris avec ce roman. Et ça repose principalement sur une invraisemblance qui me paraît majeure. La jeune Jenna a des souvenirs extrêmement précis de sa maman avant sa disparition, elle peut réciter des conversations entières et faire des descriptions très précises. Vous me direz que c’est nécessaire pour l’intrigue, mais je n’y crois pas. À 3 ans, impossible d’avoir une telle mémoire d’éléphant (oui, il fallait que je la fasse…) « Je ne suis peut-être pas capable de changer mon avenir, mais je vais essayer de comprendre mon passé. » (p. 22) Autre bémol, une traduction qui me semble forcer sur la francisation du texte : il est question de pages jaunes et routes nationales, mais je ne suis pas sûre que ça existe aux États-Unis.

L’alternance de narrateurs n’était pas déplaisante, entre Jenna, Serenity, Alice ou encore Virgil. Et j’ai beaucoup apprécié les passages consacrés aux éléphants : c’est en réalité ce que j’ai préféré de ce roman qui me semblait un peu niais et tiré par les cheveux. Je me suis fait raconter la fin par une amie : je suis ravie de pouvoir claironner que mon impression était la bonne ! Tant pis, il y a d’autres livres dans ma bibliothèque !

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