L’Aleph

Recueil de textes de Jorge Luis Borges.

Dans ces textes très courts, vous trouverez :

  • Un fleuve qui rend immortel et un homme déterminé à s’y baigner,
  • Un bandit brésilien très ambitieux,
  • Des théologiens qui s’affrontent autour d’hérésies,
  • Un barbare converti,
  • Une fille qui venge son père,
  • Le Minotaure,
  • La confession d’un officier nazi,
  • Averroës,
  • Une pièce de monnaie particulière,
  • Le mystère du pelage des tigres,
  • Des rois et des dieux,
  • Un peu d’alchimie.

Dans ces courts écrits qui relèvent du conte, de la nouvelle, de la parabole, de la légende ou encore de la chronique, Jorge Luis Borges interroge la destinée et ses mystères. Les personnages qu’il met en avant sont nombreux à s’engager dans une quête de leur identité et de leur rôle dans le monde, et souvent c’est dans l’autre, le double et l’opposé qu’ils se retrouvent le mieux. Loin d’être de simples historiettes, ces textes ont un sens profond, parfois caché et sont riches d’une grande poésie et d’une forte spiritualité.

Quelques extraits à savourer.

« À Rome, je conversai avec des philosophes qui opinèrent qu’allonger la vie des hommes est allonger leur agonie et multiplier le nombre de leurs morts. » (p. 10)

« Être immortel est insignifiant ; à part l’homme, il n’est rien qui ne le soit, puisque tout ignore la mort. » (p. 21)

« Il est naturel que je pense à mes ainés, puisque je suis si près de leur ombre, puisqu’en quelque sorte je suis eux. » (p. 71)

« Le diamètre de l’Aleph devait être de deux ou trois centimètres, mais l’espace cosmique était là, sans diminution de volume. » (p. 135)

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