Quatrième de couverture – Le livre idéal pour découvrir les inspirations de David Bowie à travers les ouvrages de sa bibliothèque. David Bowie était un lecteur compulsif qui ne se déplaçait jamais sans sa bibliothèque portative. Trois ans avant sa mort, en 2013, dans le cadre de la mémorable exposition qui lui a été consacrée, il a offert au public une liste des cent livres l’ayant le plus influencé. Dans cet ouvrage, John O’Connell a choisi de les passer en revue en examinant leur impact sur la vie et l’œuvre de la star. Dans un premier temps, les titres semblent se succéder comme autant de pièces d’un puzzle insoluble : que viennent faire 1984 ou Sur la route à côté des Chants de Maldoror ? Fiction, essais, revues de bandes dessinées, occultisme, spiritualité, psychologie et histoire de l’art… La liste et les domaines qu’elle englobe sont pour le moins éclectiques ! Au fil des pages, l’auteur nous abreuve d’indices et d’une mine d’anecdotes qui permettent de se faire une idée plus précise de cet artiste transformiste. Un éclairage passionnant sur un esprit curieux, qui a su se nourrir de ses diverses passions pour construire une carrière et une œuvre devenues cultes.
Une bibliothèque mobile ! David Bowie avait une bibliothèque mobile, sorte de grande malle à étagères où il gardait ses ouvrages. Fallait-il vraiment un tel détail pour que je sois encore plus raide dingue fan finie du bonhomme ? Probablement pas, mais ça ne nuit pas ! « Le Victoria et Albert Museum publia la liste sur laquelle se fonde le présent ouvrage : celle des cent livres que Bowie considérait comme les plus importants et influents (ce qui ne signifie pas forcément ses préférés) parmi les milliers qu’il avait lus dans sa vie. » (p. 8)
John O’Connell explore l’influence des lectures de l’artiste britannique sur ses œuvres. Et c’est sans surprise que des influences apparaissent comme évidentes dans certains titres et textes du chanteur. Jamais de plagiat, mais toujours des hommages, des interprétations nouvelles. Assimilant tout ce qu’il touchait pour l’incorporer à sa création, David Bowie était un lecteur averti et sensible.
À chaque fin de chapitre, l’auteur nous conseille l’écoute d’un titre du grand Bowie et des lectures complémentaires pour continuer à nourrir notre curiosité. L’ouvrage se picore, au gré des envies. Et les illustrations de Luis Paadin sont un plaisir pour les yeux. En bonne adepte des listes que je suis, j’ai évidemment dressé celle des titres cités dans l’ouvrage, et ma liste d’envies de lecture a bien grossi en conséquence !