Après avoir fermé David Bowie – Raimbowman 1967-1980, j’ai attendu avec impatience la parution de la deuxième partie de la monumentale biographie de cet artiste que j’admire tant. Et une fois que je l’ai eue en main, j’ai attendu. Pas loin de 6 mois. Parce que commencer cette lecture, c’était en quelque sorte finir un long voyage. Et qui voudrait retrouver son quotidien banal alors qu’il peut suivre les traces d’un météore ? « Cet homme était un comble. Aménagé et pas très bien isolé. » (p. 578)
Ici encore, les nombreuses interviews donnent à voir un David Bowie intime, complet, complexe, voire contradictoire. Et les abondantes notes de fin de chapitre précisent, affinent et recadrent tout en ouvrant des mondes d’exploration. Évidemment, les photographies sont des preuves directes de l’art du grand Bowie, mais les illustrations de Lisa et Margaux Chetteau sont aussi de brillantes interprétations du design unique créé et incarné par l’artiste. Je retiens surtout le dessin en plusieurs pages d’une enfant qui trace une étoile noire…
La pagination de ce deuxième volume ne commence pas à 0, mais reprend à la fin de celle du premier tome, dans une continuité évidente. L’ouvrage est lourd, dense, riche. Seul bémol, les pages vert fluo : mon cerveau de migraineuse a serré les dents pour poursuivre la lecture…
Voilà, j’ai refermé la biographie de David Bowie par Jérôme Soligny. Il faudra évidemment que je la reprenne, que je reparcoure ses pages, ses entretiens et ses images. Le voyage n’est peut-être pas fini…