Quatrième de couverture – Marie-Thérèse est toute sa vie. Cette belle jonque du golfe de Siam aux formes harmonieuses en ferait rêver plus d’un. Bernard Moitessier en est tombé amoureux. Une cantine métallique, un mince matelas cambodgien, un sextant, et le voilà parti à l’assaut de l’océan Indien. Conditions bien précaires pour affronter une mousson de quatre-vingt-cinq jours ! Les éléments auront raison de sa témérité : Marie-Thérèse ne résistera pas au banc de corail de l’atoll de Diego-Garcia. Le jeune marin sauve sa vie, mais se retrouve sans ressource. Courageux, optimiste, il travaille trois ans pour réaliser son rêve. Avec détermination et ingéniosité, il construit Marie-Thérèse II. Puis il vogue vers l’Afrique et les Antilles. Merveilleuse aventure où la mer, le soleil et l’amitié rythment une vie de passion.
Abandon bien plus rapide qu’à l’ordinaire ! Je laisse 100 pages à un livre pour me convaincre : là, j’ai lâché en page 43. Je sais qu’il est important de remettre les ouvrages dans leur contexte de création. Ici, ce sont les années soixante et une certaine idée de l’homme aventurier, seul face aux éléments. Bon, cela, passe encore. Mais même en gardant à l’esprit que la décolonisation était en cours dans l’ancien empire colonial français, je ne supporte pas la condescendance, voire le mépris dont fait montre l’auteur quand il parle des personnes qu’il rencontre. Il est question de bons nègres à de très – trop – nombreuses reprises. Ça m’ôte toute patience et toute envie de continuer la lecture. Désolée, mais pour ce livre, c’est retour immédiat en cale sèche.