Recueil de poèmes des sœurs Brontë.
Quatrième de couverture – « Sol natal », « Ce que femme veut », « Souvenance », « Prière de celle qui doute », « Vers composés dans un bois un jour de grand vent »… Les vingt poèmes ici réunis sont extraits d’un recueil publié à compte d’auteur en 1846 – alors vendu à deux exemplaires… – et signé des pseudonymes masculins Currer, Ellis et Acton Bell. Ce sont pourtant les trois sœurs mythiques de la littérature anglaise qui se cachent derrière ces noms, celles-ci rendant lisibles, pour la première fois et en chœur, quelques-uns de leurs écrits respectifs. Émouvants et beaux pour eux-mêmes, ces vers le sont encore parce qu’ils suggèrent les proses romanesques à venir, faisant affleurer landes frappées par le vent et héroïnes tourmentées.
Résumer la poésie n’a aucun sens et je reconnais sans honte ne pas être une grande amatrice de ce genre, principalement parce qu’il me manque des clés pour le comprendre. Je sais toutefois me laisser emporter par la musique de certains vers. « Et si ta vie éphémère a passé / Il est doux de savoir que tu as existé. » (p. 11)
J’ai surtout parcouru ce petit ouvrage pour voir si je lisais dans ces poèmes la force des œuvres en prose de Charlotte, Emily et Anne Brontë, trois autrices qui sont depuis longtemps dans mon panthéon littéraire. Et c’est sans surprise que j’ai trouvé l’amour, la foi, la solitude, la nature, le vent et des femmes farouches et passionnées. Cette courte lecture me donne surtout envie de relire chaque roman des sœurs Brontë, mais ma pile à lire va faire la tronche, surtout qu’elle commence à déborder…
Ah, les sœurs Brontë ! J’adore !
Tout pareil !