Terres Promises

Roman de Bénédicte Dupré la Tour.

  • Eleanor Dwight, la prostituée à la voix d’ange et de démon ;
  • Kinta, veuve, mère, farouche ;
  • Morgan Bell, le forgeron devenu orpailleur pour honorer la beauté douloureuse de son épouse ;
  • Les lettres d’adieu d’Eliott Burns ;
  • Mary Framinger, infirmière infatigable et mère abominable ;
  • Bloody Horse et les 1 000 femmes blanches ;
  • Rebecca Strattman et l’homme-aigle ;
  • Nathaniel Mulligan, homme de Dieu qui a perdu la foi et trouvé la liberté.

« On ne peut bien aimer le monde que si on en saisit les nuances. Entre le bien et le mal, entre la lumière et l’obscurité s’étendent toutes les tonalités de la vie. Aux extrémités, il n’y a que la mort, où tout finit par se rejoindre. » (p. 92) Il n’y a que quelques liens d’un personnage à l’autre, et tout cela constitue le peuple de l’Amérique du Nord, une nation de solitaires qui suivent des destins de douleur dans l’Ouest sauvage et inconstruit. Le pays est à prendre (vraiment ?) et à faire prospérer, mais il obéit à des règles que les colons ne comprennent pas et auxquelles ils refusent de se plier, jusqu’à s’y perdre. « Une terre qui n’est à personne, puis devient à quelqu’un, une terre possédée qui lentement, devient possessive. Ceux qui y prennent racine ne peuvent plus la quitter. » (p. 111)

J’ai lu chaque chapitre/portrait de ce texte avec fascination, pressée de relier le personnage aux autres protagonistes de cette fresque au Far West. J’aime ce genre de construction, quand une partie ne prend son sens que rattachée au tout. Et surtout, j’aime les éditions du Panseur, que j’ai découvertes avec les romans d’Isabelle Aupy dont je vous recommande chaudement la lecture.

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