Là où le regard ne porte pas – Tome 1

Bande dessinée de Georges Abolin et Olivier Pont.

En 1906, la famille Bartley quitte Londres pour s’installer à Barellito, petit village de pêcheurs en Italie. Le père a l’espoir de développer la pêche grâce à son bateau à vapeur, mais les villageois sont ouvertement hostiles envers les arrivants. « Faut protéger son territoire ! Faut le défendre des étrangers ! On a rien de bon à attendre d’eux ! » (p. 60 ) Mais pour William Bartley, un gamin d’une dizaine d’années, tout n’est qu’émerveillement, d’autant plus qu’il s’est rapidement lié d’amitié avec Pablo, Nino et Lisa, trois enfants du coin avec lesquels il partage un étrange point commun. « Je pense qu’il y a quelque chose entre nous tous… quelque chose qui nous réunit… » (p. 68) Lors de séances secrètes, regroupés la nuit autour d’un artéfact mystérieux, les enfants font des expériences inexplicables, à base de flashes et de visions venues d’ailleurs. Mais la magie et l’innocence volent en éclats quand un drame affreux survient, brutal, et achève l’enfance.

Ce premier tome pose une intrigue des plus alléchantes et présente des personnages aussi attachants que prometteurs. Les paysages sont superbes et chaque planche explose de lumière italienne, chaude et omniprésente. Et même les nuits sont lumineuses et profondes. Voilà une bande dessinée que je n’aurai pas approchée de moi-même, alors un immense merci aux amis qui me l’ont offerte.

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