Quatrième de couverture – Tout commence par une trahison amoureuse. Octave, trompé par sa maîtresse, se jette à cœur perdu dans les bras de la débauche. Mais quand survient un nouvel amour, la passion prend le goût amer de la jalousie : pour Octave, marqué au fer rouge de la désillusion, aimer, c’est souffrir, et surtout faire souffrir… Autel de douleur dressé par Musset à George Sand au lendemain de leur rupture, La Confession (1836) dépasse pourtant le seul cadre de l’expérience personnelle. Cherchant à toucher du doigt ses blessures et à trouver dans la fiction une vérité consolatrice, Musset, enfant du siècle, chante la désespérance de toute une génération en proie au mal de vivre.
Bon. C’est un abandon en page 101. J’ai retrouvé dans ce texte tout ce que j’ai détesté dans l’Adolphe de Benjamin Constant ou dans Les souffrances du jeune Werther de Johann Goethe. L’autoapitoiement ne m’émeut pas et, pire, m’agace. Et ici, l’obstination amère d’Octave à faire souffrir pour se venger d’une ancienne maîtresse me hérisse le poil. Mes lunettes féministes me font sans aucun doute projeter sur ce texte une interprétation anachronique, mais ce que je vois, c’est un personnage toxique, dont la fragile virilité blessée devient la justification aux pires comportements. Non, décidément, aucune compassion et aucune patience, même en replaçant le roman dans son contexte. De toute façon, le romantisme n’a jamais été ma tasse de thé littéraire… Et je n’aime pas beaucoup plus les textes de George Sand. Donc la vraie question : pourquoi m’entêté-je à lire ces classiques-là ? Il y en a bien d’autres qui me plairont davantage !