Textes de Martine Hermant. Illustrations de Patricia Fayat.
« Il est communément admis que les chats parlent. D’ailleurs, il suffit pour s’en convaincre de vivre avec eux : que vous racontent-ils ? » Donc, ici, la parole est aux chats : celui qui a perdu sa chère maîtresse, celui qui est reconnaissant d’avoir été sauvé, celui qui est toujours indépendant mais un peu moins sauvage. « Bon, ça va, je rentre, mais parce que je le veux bien. » Il y a le chat blessé, le chat handicapé, le chat abandonné. Et il y a toujours la peur d’aller chez-le-véto, avec les vilaines promesses que cela suppose. Mais aussi le chat qui adore sa balle, son coussin, sa couette. En vérité, ici, il est question de chats finalement heureux, repus et comblés. « S’il existe un univers où les rêves se rejoignent (ceux d’un petit chat comme ceux de sa mère adoptive, fut-elle humaine), il est forcément envahi de la douce espérance que perdure longtemps cette tendresse à dormir ensemble. »
Portés par les douces aquarelles qui emplissent la page, les textes célèbrent les chats, ces fameux compagnons dont certains d’entre nous ne sauraient se passer et qu’ils ne supportent pas de voir souffrir. Les droits d’auteur de cet ouvrage sont intégralement reversés à l’association Mélusine qui œuvre en faveur des chats errants, notamment en finançant des stérilisations à la place d’euthanasies.
Et qui voilà, prenant la pose à côté du livre ? Ma Minette à moi !