Le chat, tome 19 : Le Chat passe à table

Bande dessinée (double album et gazette) de Philippe Geluck. À paraître le 8 octobre.

Il n’y a pas un chat et Le chat est parti

Le Chat est un penseur des temps modernes. Sa philosophie est simple, en lien avec les grandes préoccupations de notre époque. Ou pas. « Quand on habille un mort, est-il bien nécessaire de lui mettre des sous-vêtements ? » (p. 72) Habile détourneur d’œuvres classiques, il met sa patte sur des millénaires d’histoire. « Si tu es capable de voir la nuit, si tu te laves en te léchant, si tu retombes toujours sur tes pattes, si tu fais marrer tes contemporains. Alors, tu seras un chat, mon fils. » (p. 11) Le Chat nous parle d’amour, de constipation, de politique, de mort, de religion et de vie quotidienne. Il est comme nous, le Chat, sauf qu’il a un très gros nez. Le mariage gay ? Oui, il a aussi un avis sur la question. « Votre fille peut fonder une famille avec une autre fille qu’elle aime ou avec un sale con qu’elle n’aime pas, que choisissez-vous ? / Je choisis le sale con parce qu’on a toujours fait comme ça dans la famille. » (p. 70)

Le petit plus de ces deux albums, c’est le grand foutoir au niveau de la numérotation des pages. Si elles se suivent, elles ne se ressemblent pas… Et c’est le cas de ce dix-neuvième opus dans lequel Philippe Geluck renouvelle son humour sans jamais nous lasser.

La gazette du chat

Interview, reportage d’investigation, horoscope, page économique et culturelle, rien ne manque dans ce journal ! « Scorpion. Vous êtes une saleté de bestiole. Quel bonheur trouvez-vous à faire du mal aux autres ? Vous et les moustiques, moi je dis merci bien ! »  Avec un tel horoscope, je pense qu’il vaut mieux rester couché et relire le dernier album du chat, c’est le mieux qui peut nous arriver.

Revenons au titre de ce dix-neuvième album et définissons l’expression « passer à table ».

  1. S’asseoir à table dans l’objectif de manger.
  2. Avouer, cracher le morceau (ce qui est plutôt antinomique avec la définition 1)

Deux définitions pour le prix d’une, c’est comme ce volume 19 : deux fois plus de plaisir en un seul album. Philippe Geluck reprend la formule du volume 18, La Bible selon le Chat, à savoir un coffret qui contient deux albums à l’italienne, format qui se prête vraiment aux facéties du gros félin philosophe. Merci le Chat et merci M. Geluck. On prendrait bien un peu de rabiot…

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