Fédala, petit village de l’autre côté de l’Atlantique, bien loin de Paris. C’est là que grandit la narratrice, entre sa cousine Sofia, sa mère sur laquelle tout semble glisser, et sa tante Fifi qui débarque une fois par an de Paris. Le jeune fille sait qu’un jour elle partira. Pour elle, le bonheur n’est pas là, pas maintenant. Il y a un ailleurs qui donnera du sens à sa vie. Arrivée à Paris, hébergée par Fifi, la vie n’est pas plus rose. Elle n’est chez elle nulle part. Paris la renvoie à sa condition de provinciale et à ses aspirations démesurées.
Bof. C’est très verbeux. Beaucoup trop de considérations oiseuses sur le sens de la vie. Ce livre que les critiques ont tant vanté ne m’a pas séduite. Pourtant, le titre était alléchant, de même que la quatrième de couverture, qui est un extrait du livre: « Ma mère disait: « N’oublie pas ton chapeau. » Mon père disait: « N’oublie pas d’être heureuse. » Comme s’ils pressentaient à quels dangers je pourrais m’exposer. » Le texte se lit vite et, je pense, s’oublie tout aussi rapidement…