Roman d’Anna Gavalda.
Garance, Simon et Lola se retrouvent pour un mariage dans la campagne tourangelle. La réunion de famille tourne vite à la corvée, et à la première occasion, ils s’échappent pour retrouver le quatrième larron, leur frère Vincent, gardien de château. L’escapade prend vite des airs de dernière fois, un arrière-goût d’enfance et de grande nostalgie.
Le récit est court, j’avais lu la première version publiée gratuitement par France Loisirs lors de sa sortie.
Que dire de l’histoire ? Elle est charmante. Cette fratrie qui se retrouve et qui fait bloc contre le reste de la famille, contre les belles-sœurs et les cousines insupportables, contre les blagues racistes du tonton, contre le cérémonial emprunté d’un mariage bourgeois, c’est un peu celle qu’on rêve d’avoir (et que j’ai le bonheur de connaître).
Le récit est frais et joli. Il se déroule simplement entre secrets de frangines et blagues de potaches, entre deux pages de Poule Rousse, entre deux bornes kilométriques.
Mais je n’en garderai pas un souvenir impérissable. L’auteure a réécrit son texte pour une nouvelle publication, mais je n’ai pas trouvé dans cette version beaucoup plus que ce que proposait la première. Ça reste un texte de petite envergure, qui se lit rapidement dans le brouhaha d’un train de fin de semaine.