Roman de Gao Xingjian.
Quatrième de couverture: « Après avoir tutoyé la mort, un homme quitte Pékin pour partir en quête de son Graal intérieur: la mystérieuse « montagne de l’Âme ». Entre tradition millénaire et vestiges de la Révolution culturelle, il sillonne la Chine des années quatre-vingts, égrenant récits fantastiques et légendes populaires au fil d’un voyage picaresque, poétique et profondément moderne. »
Quel récit déroutant ! La quête de Graal annoncée sur la quatrième qui me paraissait déjà totalement inadéquate pour décrire le chemin initiatique et réflexif d’un Chinois. Gare à la confusion ! On ne mélange pas impunément les références culturelles…
L’Express décrit le roman du prix Nobel de littérature 2000 comme « un guide du routard céleste dont les pages se dispersent sous les vents du large, comme des cerfs-volants. » Belle expression, mais le Routard offre des informations claires et détaillées et ce n’est pas le cas du roman de Xingjian. J’ai parcouru les pages sans comprendre grand-chose.
Certes touchée par la poésie qui émane des descriptions, frappée par le pittoresque des légendes et des récits fantastiques, je n’ai pas réussi à suivre les pas du personnage. J’ai fini le livre en diagonale, tentant en vain de me raccrocher aux têtes de chapitres. Ce texte m’a paru hermétique, doté de clés qui ne sont pas données au début de la lecture. Peut-être se révèlent-elles au cours du livre, mais je n’ai pas eu la patience de les attendre, ni de les chercher.
Décidément, la littérature asiatique passe ou casse avec moi, jamais de demi-mesures !