Ceux qui ont suivi savent que je suis à Mayotte depuis le 29 juin. Internet n’a été installé qu’aujourd’hui là où je loge. Heureuse de retrouver mes mails, mon blog, mon Babelio (oui, c’est mon Babelio et c’est comme ça !), j’avais oublié mon Google Reader. Pleine de bonne volonté, j’étais prête à tout lire. Mais 247 messages, ça ne va pas être possible… J’ai jeté un œil par-ci, par-là, et j’ai fini par vider ma liste, honteuse mais vaguement soulagée…
Un grand merci à ceux qui ont laissé quelques commentaires pendant mon grand silence ! Je pense bien à vous et vous souhaite un été bloguesque et littéraire sous le plus beau soleil !
Rapidement, et sans vouloir faire mon Calimero, Mayotte a beau être une belle île, elle est… hum… un poil hostile. D’abord les bêbêtes : elles sont plus vilaines que dangereuses, mais elles font peur. Ensuite, la chaleur… Juillet est le mois le plus frais de l’année : pas hâte d’être en novembre avec le début des pluies ! Enfin, la vie en général : pour faire court, on vit ici à l’africaine. La départementalisation a eu lieu sur le papier, mais dans les faits, on en est loin.
Mais je me suis fait un nouvel ami. Appelons-le Kiki ! Il vit dans le cocotier qui jouxte la terrasse de la maison. Il mangera dans ma main avant la fin du mois, c’est promis !
(La photo n’est pas libre de droit.)
Bref, j’ai de quoi faire à Mayotte, surtout bosser. Je n’ai pas ouvert un livre depuis le 28 juin… La crise de manque pointe le bout de son nez… À très bientôt et merci à tous pour vos messages.