Album jeunesse de Claude Ponti.
Alors qu’elle enfile sa chemise de nuit, Mine se retrouve dans un monde étrange où tout est blanc et plat. Quelqu’un a arrêté de raconter une histoire et voilà que tout va de travers. Mine doit retrouver « l’Écoute-aux-portes qui se cache derrière les portes des chambres d’enfant pour écouter les histoires que les parents racontent le soir » (p. 20) parce qu’il est « le seul à pouvoir retrouver l’histoire arrêtée. »
Mine est toute petite, mais elle est courageuse. Elle traverse la Forêt-Profonde et retrouve l’Écoute-aux-portes, puis elle aide tous les personnages de toutes les histoires du monde à traverser un précipice. Et surtout elle relance l’histoire arrêtée. Tout cela mérite bien une histoire avant d’aller se coucher, n’est-ce pas ?
Comme toutes ses autres histoires, cette œuvre de Claude Ponti mêle ce qu’il faut de loufoque et de merveilleux pour faire une histoire unique. Les illustrations, dans un style qui n’appartient qu’à lui, m’émerveillent toujours autant. Les bestioles y sont étranges et adorables, grondantes et douces à la fois. Bref, Claude Ponti, mon auteur jeunesse par excellence !