Bande dessinée. Scénario et dessins d’Étienne Willem. Couleurs de Nicolas Imhof.
Hellequin poursuit sa quête des fragments de l’armure à travers les différentes contrées du pays. Grimbert, La Fouine, Arthus et le jeune lièvre Garen attendent et surveillent. Mais voilà que la terrible menace qui pèse sur le royaume se double des attaques maritimes des pirates skernovites : le pays est pris en deux feux et les Compagnons de l’Aube ont fort à faire pour défendre le fort où ils se sont réfugiés et pour empêcher Hellequin de reconstituer l’armure noire. Au terme d’une terrible bataille, Garen apprend qu’il est au cœur d’une prophétie qui pourrait sauver le royaume. « Selon la prophétie, je dois prendre l’épée de l’aube, qui appartient au roi, pour tuer Nuhy ? » (p. 48)
C’est avec grand plaisir que j’ai retrouvé les personnages du premier tome de L’épée d’Ardenois. Garen affirme son courage et révèle son passé. Les Compagnons de l’Aube, même vieillissants, n’ont rien perdu de leur panache et de leur honneur. Si la bande dessinée peut être lue par un jeune public, le dessin est loin d’être simpliste et certaines références pleines d’humour ne manqueront pas de toucher les adultes. Je n’étonnerai personne en disant que j’attends avec impatience la parution du troisième volume de cette série médiévale très réussie.