Il y a les péchés mortels que l’on commet en toute connaissance de cause : l’avarice, la colère, la gourmandise, la luxure, l’orgueil, la paresse et l’envie. Il y a les péchés véniels qui sont de moindre importance et commis sans conscience du mal qu’ils engendrent.
Et il y a le péché mignon.
S’il ressemble au péché véniel, il recouvre en plus la notion d’habitude coupable et plaisante : le péché mignon, c’est un léger défaut auquel on ne résiste pas. Et voilà la subtilité : on peut succomber à la gourmandise en avalant une chouquette et cela reste un péché mignon. En revanche, si on finit le saladier et qu’on reprend deux fois de la tarte, c’est un péché mortel, et pas uniquement en termes religieux ! Vous avez pensé à vos artères ?
À noter que le péché mignon est très souvent associé à la nourriture ou à la boisson, en tout cas à ce qui se consomme, comme la cigarette avec le café ou le morceau de chocolat devant les jeux de 20 h… Courage, le Carême finit dans trois semaines !
Alors, billevesée ?